Labarde autrement...

Labarde autrement...

LA BIODIVERSITE A LA LABARDAISE

Depuis un an nos élus ont décidé de confier l’entretien du Terrain de Loisirs de la commune à un troupeau de chèvres et de moutons.

Non seulement le travail est mal fait, mais il nous coûte cher, 200 € par mois et sous son aspect biologique, cette idée est une catastrophe écologique.

Etes-vous allés sur place, presque tous les végétaux à la portée de ces animaux sont littéralement dévorés et la plupart sont en train de crever ! On dirait on ne sait quel paysage de steppe de Mongolie !

Maintenant ce sont les arbres, plantés en 2000, lors de la création de cet espace, qui sont attaqués et qui sont également entrain de mourir par dizaine car leur écorce a été rongée par ces gentils petits ovins sur une hauteur de plus d’un mètre de haut.

 

Comment nos élus n’ont-ils pas pensé avant à ce qui allait arriver ! Ils ont investi dans une nouvelle tondeuse autoportée pour plus de 18 000 €, qui ne sert pas à grand chose, si ce n’est à couper les bordures de routes ! Ils dépensent 2 400 € par an pour nourrir un troupeau d’ovidés qui abime tout et bientôt ils vont devoir faire couper et arracher des dizaines de frênes de plus de 15 ans d’âge, quelle gestion irresponsable !

Ces derniers jours il a fallu qu’ils fassent faucher l’ensemble de l’espace car les animaux n’arrivaient pas à manger toute l’herbe assez vite et ce qu’ils faisaient ne servait donc à rien !

Aux dernières nouvelles le contrat avec le berger a été dénoncé, quel gâchis !

C’est à se demander si ce Conseil Municipal, après les deux précédents, n’a pas décidé de supprimer tout ce qui fut réalisé et mis en place dans les années 1990 !

Par contre, pour faire plaisir aux parents d’élèves de notre école, qui est en sursit, le Conseil Municipal a fait réaliser des travaux de voirie pour plus de 100 000 € pour desservir par l’arrière le groupe scolaire, sans logique avec un plan général d’aménagement de ce secteur de la commune.

Ces travaux ont fait suite à ceux réalisés au printemps devant l’école avec la création de « ralentisseurs » et d’un îlot central. Situé à la hauteur de l’arrêt de bus, lorsqu’un car de Trans Gironde y stationne, il bloque la circulation et crée une file de voitures jusqu’au niveau de la voie ferrée, engendrant alors un danger beaucoup plus grave que la simple sortie du Chemin de la Laurina sur la D2.

Mais là aussi, le bus scolaire ne peut pas aller chercher ou déposer les enfants devant l’entrée arrière de l’école, alors cela se passe comme il y a 20 ans nos jeunes écoliers montent et descendent du bus devant l’église et doivent traverser la route comme autrefois. Rien n’a changé, ça fait presque deux décennies que l’on fait du sur place à Labarde !

Tous ces travaux autour de l’école auraient certainement pu être traités bien plus simplement et surtout à un coût bien moindre !

 

Nous avons appris lors des Vœux de la Municipalité en janvier que le Bardi allait paraître dorénavant deux fois par an (cette année nous l’avons reçu en février puis en septembre). On se demande pourquoi ce changement, surtout après la suppression il y a deux ans du Pampre qui paraissait tous les trimestres.

Mais qu’il est pitoyable notre « bulletin municipal », malgré sa nouvelle présentation, heureusement que le Conseil Municipal des Jeunes est là pour le garnir de ses activités. Encore une dépense pas vraiment utile alors que la commune se plaint de ne pas avoir assez d’argent.

Mais il est vrai que pour savoir ce qui se passe à Labarde il faut avoir Internet et aller sur le site de la commune ou bien maintenant se connecter aux réseaux sociaux. Mais tous les Labardais sont-ils des adeptes du surf sur le web ?

 

En attendant profitons de ce bel automne et de ses couleurs. A la prochaine fois !



18/10/2016

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